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Cyclone Felleng - Rivière Saint-Etienne, d'abord canaliser le bras de rivière vers le train de buses R1 |
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Mardi 5 février 2013 - 6h45 - Saint-Pierre - Bois d'Olives - La file d'attente des automobilistes vers le pont de la Rivière Saint-Etienne commence au nouveau rond-point de la petite chapelle .. |
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Le cyclone Felleng - Dossier Météo |
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La file venant de l'Entre-Deux est tout aussi importante et se prolonge vers Pierrefonds où la quatre-voies est bloquée ... |
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L'embouteillage débuterait bien au-delà de la caserne du 2è RPIMA ... |
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Bientôt les deux voies vont se terminer, à l'approche du pont mis à double-sens sur une voie, et le calvaire va se terminer .. |
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Dans la Rivière Saint-Etienne, la décrue est bien entamée, mais il faut toujours surveiller la pluviométrie en amont, car une reprise de crue est toujours possible ... |
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L'ancien pont n'a plus le pied de ses piles dans l'eau ... |
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Revoir le vieux pont lors du cyclone Lydie (1973) |
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Les flots du bras de rive droite de la Rivière Saint-Etienne coulent de nouveau dans le train de neuf buses de 1,20 m de diamètre R1 ... |
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Un ouvrage conçu pour résister aux crues cycloniques et être utilisable toute l'année, ce n'est pas un radier, même bétonné, c'est un pont, mais il faut savoir être patient ... La SBTPC est la société attributaire du marché des travaux éventuels à réaliser sur le radier jusqu'à la livraison du nouveau pont. Dans l'après-midi, des engins de trois autres entreprises interviendront également sur le chantier afin de hâter la remise en service du radier ... | |
En effet, dès lundi 4 février 2013 à 5h du matin, les premiers travaux ont consister à recréer le chenal antérieur en élevant une digue, pour diriger les flots vers les buses ... |
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Ensuite, la portion béante du radier détruit s'asséchant, les engins ont pu apporter les matériaux pour remblayer le lit dans un premier temps, creusé de deux mètres ... |
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Dans le lit d'une rivière, soyez toujours conscient
qu'une crue rapide avec une brusque montée du niveau des eaux est toujours
possible (vague déferlante de plusieurs mètres), en raison de pluies en amont,
mais aussi, de dérivations possibles du flot de barrages, ou de mouvements de
terrains en amont, liés par exemple à l'éboulement d'octobre 2006 dans le
bras des Roches Noires (pour le Bras de la Plaine). Des pans entiers de berges peuvent également brusquement basculer dans le courant. De même, des points hauts peuvent rapidement se retrouver entourés par l'eau ou sapés par des eaux souterraines ... | |
Il reste encore à diminuer la perméabilité de la digue et à arrêter les apports d'eau venant du bras central (sur la gauche) |
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La pelle creuse le chenal et dépose sables et galets sur le merlon ... |
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L'eau n'arrive plus qu'à peine à la moitié de la hauteur des buses .... |
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Les périodes d'après-cyclone sont toujours intéressantes au point de vue géologique, seraient-ce ici mis à nu des vestiges bétonnés de l'ancien pont de 1993, lancé sur les piles du chemin de fer, et tombé lors du passage du cyclone Gamède ? |
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Le pont amont est en caisson précontraint à travées indépendantes, construit en 1977 sur des piles datant de 1937-1938. Le pont aval, détruit le 25 février 2007 lors du passage du cyclone Gamède, en béton précontraint, avait été construit en 1992-1993 sur les anciennes piles du pont du chemin de fer, datant de 1879-1982. C'est l'affouillement de la pile P7 qui a entrainé sa ruine, provoquant la chute en chaîne des autres piles, sollicitées par une traction horizontale du tablier non prévue ... | |
Il faut refaire ici le travail effectué il y a à peine trois semaines .... |
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La partie affouillée sous le train de buses R1 a été remblayée ... |
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Deux équipes se relaient depuis 5 heures du matin jusqu'à 19 heures. |
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Ici se remarque bien l'érosion récessive depuis la partie aval du remblai, qui n'a pas été jusqu'à son terme, et les infiltrations d'eau sous la couche bitumeuse, qui se gondole ... En principe, l'eau s'accumule en amont du radier en remblai, puis le submerge progressivement en son point bas - fusible. L'eau s'infiltre sous la couche de bitume et l'eau ravine d'abord le talus en aval, créant une érosion régressive, de l'aval vers l'amont ... |
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La Rivière Saint-Etienne se divise en de multiples bras ... Voici un bras central qui s'évacue par le train de buses R2 ... |
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Train de buses R2, en milieu de lit de la Rivière Saint-Etienne ... Ici, l'eau arrive difficilement à s'évacuer complètement et une partie déborde vers la rive droite alimentant le bassin au pied de la partie à combler ... |
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Deux buses ne sont d'ailleurs plus opérationnelles, leur entrée ayant été bloquée par un énorme bloc sur lequel s'accumule des débris végétaux ... | |
Ici aussi, la puissance de l'eau a décapé des mégablocs issus des effondrements successifs du Piton des Neiges, découvrant un dyke, resté inclus dans son encaissant ... | |
L'injection de magma s'est glissée dans la moindre fissure du basalte ... | |
Plus loin, c'est une coulée de boue qui a été décapée ... | |
Et la pelle continue inlassablement de renforcer la digue ... | |
Le site n'a aucune vocation scientifique, mais le signalement des erreurs, approximations ou omissions serait vivement apprécié ... |
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