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Saint-Pierre |
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Dans la forêt de Bébour-Bélouve - Le tour du Piton de Bébour |
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Mai 2005 - Météo
optimiste la veille, confirmée le matin par un ciel dégagé sur les
Hauts, et qui le redeviendra en fin de journée, c'est un jour pour aller
à la Plaine des Palmistes, il faut en profiter ! |
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>>> Voici les lacets vers le col de Bébour (1414 m), enchâssé au pied du piton de la Plaine des Cafres (1639 m), sur la crête duquel zigzague la variante du GR2 venant de la plaine des Cafres. L'étroit défilé franchi (attention aux éboulis, les nombreux filets le rappellent), de nouveau, le piton des Neiges nous domine de ses 3070 m, avec au premier plan, à gauche, le piton de Bébour (1696 m), dont nous ferons le tour dans l'après-midi. Au dessus, qui dépasse de peu la ligne du rempart du cirque de Cilaos, le coteau Kervéguen, et un éperon rocheux culminant à 2478 m, au débouché du GR R1, où naît la rivière des Marsouins ... A l'arrière de ce pic, se niche le gîte du Piton des Neiges, à 2 479 m, à la toiture brillante, lieu de passage obligé avant d'attaquer les cinq cents derniers mètres de l'ascension finale ... Lire également |
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<<< Ne vous attardez pas au point de vue du col de Bébour, avec sa table d'orientation, descendez en laissant à notre gauche la route forestière 22 de Duvernay, bétonnée, et actuellement en travaux, qui permet aux randonneurs de s'avancer vers le Coteau Maigre, sur la route du Piton ... Pas d'arrêt pour le moment au niveau du sentier du piton de Bébour, ni au pont sur la rivière des Marsouins, ni à la route forestière 3 vers le point de vue sur Takamaka ... Dirigez-vous directement vers le coteau Monique et le Mazerin, à 2092 m, à droite. Ouf, la barrière est ouverte (fermée le week-end, se renseigner sur les horaires), et nous poursuivons jusqu'au parking du gîte, situé à moins de 400 mètres du rempart sur Salazie, avec Hell-Bourg à nos pieds. Ne manquez pas de visiter la Maison du Tamarin et d'admirer le téléphérique lontan ... |
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>>> On entend les discussions des randonneurs dont les rumeurs montent vers le gîte, partis gran
matin d'Hell-Bourg par le GR R1. Nous faisons demi tour à
regret, contemplant une dernière fois le sommet de la Roche Écrite,
à 2276 mètres, à gauche (photo précédente). Laissons le sentier
du Trou de Fer à gauche (3 heures de route), puis nous nous dirigeons vers le téléphérique
de l'usine de Takamaka, par la route forestière 3, dont des secteurs
en pente ont été goudronnés ou bitumés. Quelques dizaines de mètres
seraient à combler pour qu'elle soit parfaitement carrossable. Au terminus
de la route, un sentier part vers St-Benoit par l'Ilet à Bananes (fermé). |
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<<< Plus vers l'amont, le barrage de Takamaka 1, construit en 1964, est également relié à l'usine hydroélectrique enterrée par des galeries souterraines de plus de 4 km. Cette rivière des Marsouins, nous la retrouvons peu après en amont, pratiquement à sec, au gré du passage de la route à moins de deux cents mètres d'un dénivelé d'une bonne centaine de mètres, propre à la descente (les deux côtés sont équipés d'ailleurs), au saut de la caverne des Hirondelles à 1300 m. En exactement deux kilomètres, la rivière capte donc une multitude de petits affluents et les eaux d'infiltration de tout le massif ... Sur la vue ci-contre, on distingue en bas de la photo, vers la droite, le saut lui-même, puis en haut, la végétation à flanc d'un rempart vertical, et à gauche, tout en bas, les galets arrachés aux parois et roulés dans le lit ... |
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>>> Vue vers l'aval de la rivière des Marsouins, du saut de la caverne des Hirondelles (à ne pas confondre avec la caverne du bassin des Hirondelles, situé plus à l'Est. Du pont au saut, il y avait autrefois une trace, sur la rive droite, signalée sur la carte IGN, mais actuellement, au fil des crues, elle ne semble plus exister. Il faut donc passer en rive gauche, en sautant de blocs en blocs, en restant en hauteur. Naturellement un itinéraire à emprunter qu'en période sèche ... en gardant à l'esprit qu'un éboulement soudain en amont pourrait déclencher l'arrivée d'un vague impossible à contrôler. |
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<<< Au niveau du pont, en rive gauche, au milieu d'un gazon, quelques arums s'épanouissent ... Bien entendu, ils sont mieux ici que dans un pot chez vous ... La cueillette est interdite et d'ailleurs leur approche est difficile, les roches camouflées sous la traînasse sont particulièrement traîtres ... |
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>>> Moins
de 2 kilomètres plus loin, sur la droite, c'est l'entrée du sentier du
tour du Piton de Bébour, près du pont sur le bras Cabot. Ce
sentier, créé par l'ONF et agrémenté de pancartes recensant diverses
espèces, après un parcours plat jusqu'à la bifurcation, monte d'abord en
pente douce (prendre à droite), pour contourner le piton dans le sens contraire des
aiguilles et revenir vers son point de départ en légère descente après
1h 30 à 2 h de marche. |
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<<< Voici un tan Georges ... puis un bois de Laurent Martin, un bois de nèfle, un bois de raisin, un bois de fleur jaune, un losto café, un bois maigre, un mapou, un tan rouge ... |
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>>> Un change écorce, reconnaissable aux nombreux lambeaux d'écorce qui se détachent de son tronc ... ici, c'est facile ! |
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<<< Sans doute un
Terpsiphone Bourbonnensis, un zoiseau la vierge ? |
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>>> Un catafaille blanc ... |
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>>> Un fanjan femelle (le plus gros), dont on fait les pots, et un fanjan mâle ... Tout le long du sentier, on marche d'ailleurs sur une succession de plaques de fanjans, qui absorbent l'humidité en période de pluies, plaques prélevées sur les arbres environnants Lire
également |
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photos
a. m.
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