A
pied, à vélo, autour de
Saint-Pierre |
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Vers l'Entre-Deux et la Ravine des Citrons |
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<<< Mars 2006 - Saint-Pierre - Ce
matin, temps idéal pour monter vers les Hauts ... Une couche
nuageuse élevée protège de l'ardeur du soleil, et depuis quelques jours,
hasards du calendrier, la brise du matin se fait moins chaude ... Tandis que
l'hémisphère nord fête l'arrivée du printemps, ici, c'est bientôt l'arrivée de la fraîcheur, toute relative, des Alizés amenant de l'air des Terres Australes ... |
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>>> Radier de la ravine Blanche : au fond, surplombant la ravine, la canalisation d'eau de la Saphir, ex-Sabrap, n'a pas été emportée par la tempête Diwa, heureusement ! Mais à quelques dizaines de mètres en amont du pont, l'affouillement du lit est bien visible, et il sera nécessaire de refaire rapidement l'enrochement à cet endroit, si on veut conserver l'efficacité de l'endiguement sur les côtés, l'eau ayant commencé sérieusement un travail de sape dans le soubassement de l'enrochement en rive gauche. |
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<<< Radier
de la ravine des Cabris, même constat, moins important cependant : une
plaque de béton du lit s'est détachée, mettant à nu les galets
sous-jacents, à une dizaine de mètres en amont du pont. |
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>>> Encore quelques centaines de mètres, et un autre rond-point,
puis à gauche, le pont lancé au dessus du bras de la Plaine,
dont la culée de rive droite est à plusieurs dizaines de mètres au dessus
de la culée de rive gauche. Arrêt au milieu du pont, pour reprendre
haleine, et en plus le paysage le vaut bien ... Tout en bas, le lit du bras
de la Plaine, bien élargi par les eaux apportées par Diwa,
qui sont allées ronger en peu plus la roche du pied du rempart de rive
gauche, en aval de l'éboulis, au dessus de Mahavel. |
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Route de l'Entre-Deux,
au dessus du Serré : au fond, à gauche, la chaîne du Dimitile,
au milieu, la Plaine des Cafres et le piton Hyacinthe, à droite, le massif du volcan du Piton de la Fournaise. |
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<<< Tout
du long, jusqu'aux abords du Serré, une bande de bitume rapportée,
suite à des travaux, va obliger à louvoyer entre bosses et creux, permettant au passage de contempler les nombreuses mangues tombées
pourrissant dans le canal latéral ... Sur toute la montée, jusqu'à l'Entre-Deux,
à droite, de vieux jacquiers, dont un avec un fruit énorme,
suspendu au dessus de la route, et à gauche, une rangée de manguiers,
d'une hauteur d'au moins vingt mètres, avec une quantité phénoménale de
fruits ... Mais ce ne sont pas des mangues José, et elles ne
semblent pas attirer les amateurs ! |
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>>> Enfin, le dernier raidillon, pour arriver au chemin Frontin, la pancarte d'agglomération a -semble-t-il- été avancée d'une centaine de mètres. Nous sommes à 400 mètres d'altitude, et au détour d'un virage (la cabine téléphonique a disparu depuis longtemps), le village-cirque de l'Entre-Deux apparaît brusquement. Une descente, une remontée, à droite, le sentier Bassin Sassa, puis l'Office du Tourisme, très dynamique, et le collège du Dimitile... voici la mairie, avec en face le kiosque entouré de cytises Cassia Fistula, aux longues grappes pendantes de fleurs jaunes et aux longues gousses cylindriques ... |
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<<< A côté une fontaine, surmontée d'une oeuvre d'art ... et la rue du Commerce, qui comme son nom l'indique, regroupe une bonne partie des activités commerciales du village. Il faut passer devant la poste, la villa Vally, puis la charcuterie du Dimitile (très bonnes sarcives), pour monter vers la Ravine des Citrons ... Aujourd'hui, pas le temps d'aller voir Jean-Marie Payet, qui fait de si jolis moulins maïs et pilons en pierre de lave, vers le Trou de Magasin ... |
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>>> La route s'élève rapidement faisant passer alternativement à l'ombre et au soleil, au gré du contournement des différents reins ... On domine le village, et le Coteau Sec, bien verdoyant après les pluies de Diwa, cache derrière lui le bras de Cilaos, et l'ilet Rond, l'ilet Furcy, à ses pieds. La pente s'accentue, et côté montagne, la route est bordée de plus en plus souvent par des murs de soutènements en moellons -à la créole- qui leurs donnent parfois l'allure de chemins de ronde de forteresses ... Côté aval, les trouées entre les papayers, les jacquiers laissent apercevoir la côte, déjà bien loin ... Voici la ravine Tourangeau, et un départ vers le sentier du Zèbre, dont l'inscription sur la pancarte a disparu. Les panneaux de tables d'hôte et gîtes se succèdent ... |
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<<< Cycle des saisons: les letchis ont cédé la place aux longanis ... Les pieds de longanis deviennent de plus en plus nombreux, couverts de grappes de fruits à la peau marron et à la chair translucide. Certains même atteignent la grosseur de cerises ! |
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>>> La route vers l'auberge de jeunesse, descend, à droite, et l'ascension continue, ... pour s'arrêter au panneau de fin d'agglomération, au chemin de la Table - (et ses sources) mais ce n'est pas encore l'heure de s'y mettre ! Les pentes du Dimitile, autrefois couvertes de géranium, ruiné après le cyclone de 1948, semblent tout près, on devine sur la crête d'en face le tracé du sentier de la Grande Jument ... mais, mille mètres plus haut, le gîte Bardil est loin .... |
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>>> Quelques tours de roue libre, l'air frais requinque ... et à gauche, après un passage de radier submersible, voici, au milieu de maisons neuves, l'auberge de jeunesse de l'Entre-Deux, au milieu d'un jardin à l'allure accueillante, plus exactement située à la Ravine des Citrons. De citronniers, il y en a, quelques uns, en bordure de route, mais plus sûrement, au fond des cours ... |
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>>> Le chemin se prolonge en boucle qui va revenir sur la route initiale, en passant devant l'école, en complète réfection. Les branches de ce pied de pamplemousse ploient sur le poids des fruits. Ce ne sont pas de vulgaires pomelos, mais de véritables pamplemousses, à grosse peau, délicieux en confiture, et dont on peut, nature, se délecter des quartiers. |
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>>> Une (dernière) centaine de mètres au milieu des goyaves, fruits à la chair rosée, à ne pas confondre avec les goyaviers, et encore mieux pourvu en vitamine C que les citrons ... |
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>>> Les avocats sont toujours présents, à portée de main ... |
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>>> Enfin sur le plateau, qui domine la vallée du bras de la Plaine, à 600 mètres d'altitude ... En face de vous, la cascade Georget, où les eaux furieuses du bras de Pontho dégringolent plus de trois cents mètres plus bas ... quand il a plu ! Spectacle grandiose devant sa porte, avec au delà, le Bras de Pontho, Pont d'Yves, la Plaine des Cafres, le volcan, à perte de vue. Un bon endroit, au frais, pour prendre sa retraite ... |
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>>> Terminus, tout' bann domoun i désan, Ti'car jaune i arèt. |
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>>> Les bananiers poussent, entourés de fougères, d'orchidées
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>>> Après le pont sur le bras de la Plaine, il faut remonter le premier lacet du chemin Maurice Thorez, en traversant la canalisation de l'usine hydroélectrique, pour redescendre par le chemin Lenormand. Une grue tourne au dessus de l'école Pablo Picasso, dont on reconstruit le réfectoire. Un bout de chemin Recherchant , à gauche, une voiture sono annonce une démoustication- puis le chemin du Moulin à café et la vieille cheminée, la Ligne Cambrai ... |
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>>> et son rond-point pour les demi-tours des cars, planté de chocas. Le chemin Paul Legros, encore un radier, celui de la ravine des Cabris, où une multitude de bouteilles, d'huile et autres, se sont déposées sur les berges, le chemin Diagonal, pour retrouver la Ligne Paradis, puis St-Pierre. Presque trois heures se sont écoulées ... |
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photos
a. m.
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